Coups et blessures

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1650 - Expertise de chirurgien

J'ay, Edmé du Pré, maistre chirurgien au bourg Saint-Jehan de Corbigny, soussigné, esté mandé par honneste Estiennette Le Febvre, femme de maistre Mouthé ; elle se plaignot, et m'estant transporté de Preliscy où elle demeuroit le sixième du présent moys de febvrier, j'ay trouvé ladite Le Febvre gisant sur son lict, se plaignant de quelques coups, laquelle estoit ... ayant une contusion à l'oeil senestre, et avec dissoubre de l'orbe... (peu lisible).

  • Cote 1 B 41
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 28 août 2024 à 13:59 (CEST)

1651 - Rixe et coups de fusil

8 mai : Jean de Bongards, écuyer, seigneur d'Arcilly et Sardy, et François Clément, fils de Maître François Clément, marchand à Moulins Engilbert, contre Claude Bruandet et Claude Junet, cavaliers dans la compagnie de M. le Comte de Ragny-Cipière, au régiment de Monseigneur le Duc de Valois, Philippe Moreau, Bouchet et autres : rixe entre François Clément et Bruandet, Junet et autres jeunes gens de Château Chinon, ayant déclenché une émotion populaire et la sonnerie du tocsin, à la suite de laquelle Bruandet, Junet et autres s'étant mis à la poursuite de Clément, qui retournait à Moulins Engilbert à cheval et avait rejoint le sieur de Bongards, avaient tiré des coups de fusil et blessé le second.

  • Cote 1 B 42/1 et /2
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 29 août 2024 à 10:07 (CEST)

1652 - Gilbert Jolliveau contre Georges Marchant

20 août : Gilbert Jolliveau, demeurant au village de Marly, paroisse de Saint-Aré-lez-Decize, contre Georges Marchant, maître-apothicaire demeurant en la ville de Decize : coups et blessures.

  • Cote 1 B 43
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 29 août 2024 à 10:07 (CEST)

1653 - Querelle à Clamecy

13 janvier : Claude Le Voyer, écuyer et receveur du grenier à sel de Clamecy, contre les nommés Lavallée et Mouchin : querelle et rixe à l'auberge du Lion d'or de Clamecy, coups de couteau.

  • Cote 1 B 44
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 29 août 2024 à 16:37 (CEST)

1653 - Coups et viol

23 mars : Marie Bourdier, servante chez Guillaume Bourdier, laboureur, demeurant au village de Champchevrier, paroisse de Chantenay, contre des cavaliers de monsieur le marquis de Saint-André : coups de bâton, de poing et de pied et viol.

  • Cote 1 B 44
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 29 août 2024 à 16:46 (CEST)

1657 - Coups de bâton

18 mars : Maîtres Léonard et Jean Blondeau, père et fils, demeurant à Luzy, contre Hiérosme Desjours, sieur de Mazille : coups de bâton au sujet du logement, à Luzy, de la compagnie des chevau-légers du comte de Brienne, du régiment du maistre de camp de France.

  • Cote 1 B 48
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 30 août 2024 à 14:11 (CEST)

1660 - Provocation, coups et blessures

9 décembre : Jean Niquet, drapier, demeurant à Saint Pierre le Moûtier, contre Pierre Frémion, vigneron, demeurant au village du Rio, paroisse de Chantenay.

22 décembre : Condamnation à être fouetté par les carrefours de la ville de Saint Pierre le Moûtier, flétri sur les deux épaules devant la maison dudit Niquet et banni à perpétuité du ressort du présidial.

  • Cote 1 B 51
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 31 août 2024 à 12:30 (CEST)

1661 - Rébellion contre un huissier royal exploitant pour la dame de Chalon

23 décembre 1660 – 12 février 1661 : Charles de Chalon, chevalier, seigneur de Cheully, Saint-Aubin, Villers-le-Comte, Lautreville et la Verdière en partie, capitaine au régiment de Guyenne, mari et exerçant les actions de dame Anne de Certaine, son épouse, ci-devant veuve de messire Pierre de Rolland, chevalier, seigneur de Curiot et autres lieux, contre messire Antoine de Certaine, prêtre, prieur de Saint-Amatre d'Auxerre, son beau-frère, fils de feu messire Aloph de Certaine, vivant chevalier, seigneur de Villemolin, les Pinabeaux et autres lieux, et de dame Jehanne de Martinet, demeurant au château de Villemolin ; injures et coups de « paux de trace » (sic pour pot de trace).

  • Cote 1 B 52
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 11 septembre 2024 à 11:10 (CEST)

1663 - Coups et blessures et tentative de viol

18 septembre : Marin Bernardin, notaire au duché de Nivernois et hôtelier, demeurant au village de Vernuche, paroisse de Varennes-les-Nevers, Jeanne Jacob, sa femme, et Marguerite Bernardin leur fille, contre François Bongrand et Alexandre Sigler, commis aux aides à Nevers : tentative de viol contre ladite Marguerite Bernardin, coups et blessures.

  • Cote 1 B 54
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 11 septembre 2024 à 12:04 (CEST)

1670 - Rixe dans le cimetière

7 octobre : Edme Rousseau dit Bizot, Lucas Moreau, Claude Chambon et Simon Chaumerot, vignerons de la paroisse de la Montagne, contre Baltasar de Bonny, écuyer, seigneur de Fourviel, Tallon et autres lieux, demoiselle Anne de Testefort, sa femme, le sieur d'Estut, son gendre, Pierre Sallé et Charles Chevalier leurs domestiques : arrestation à main armée dans l'église de la Montagne par ledit de Bonny et autres du nommé Jean Gault, coups et mauvais traitements envers le même, rixe dans le cimetière, où la dame de Bonny fut blessée à la tête.

  • Cote 1 B 61
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 12 septembre 2024 à 14:14 (CEST)

1671 - Rixe à [l'auberge de] l'Image de Notre-Dame de La Charité

8 novembre : Antoine Gaultier, sieur de Saligny, conseiller et maître d'hôtel de Sa Majesté et commissaire ordinaire des guerres, contre Pierre Berthault, écuyer, maître d'hôtel du roi, maréchal des batailles dans les armées de Sa Majesté, sieur de Cour-Bellault, de la religion réformée : rixe à [l'auberge de] l'Image de Notre-Dame de La Charité, coups d'épée.

  • Cote 1 B 62
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 13 septembre 2024 à 17:08 (CEST)

1672 - Rixe au sujet de la réclamation de gages

7 juin : Noble Pierre Pitoys, seigneur de Quincize et Estoulle, bailli de Château Chinon, contre maître Paul Duval, commis à la recette des deniers du grenier à sel dudit Château Chinon : rixe au sujet de la réclamation par le sieur Pitoys du payement de ses gages de l'office de collecteur ancien au grenier à sel de Château Chinon : « ledict Duval auroit dict qu'il n'en feroit rien et ensuite de ce, auroit tiré une bayonnette de sa poche, laquelle il auroit présentée au sieur Pitoys, ce que voyant, le sieur Pitoys estant tout prest de luy, il luy auroit saisi le bras droict dont il la tenoit et ensuite l'auroit poulsé contre ung lict où il luy tenoit le bras saisy ; et, [Pitoys] ayant appelé du secours, ledict Duval, par ung effort qu'il auroit faict, auroit remis sa bayonnette en sa pochette. Et ensuite de ce, René Huet et ung de ses enfans ou domestiques seroient entrés en la chambre dudict Duval, ce que voyant, ledict sieur Pitoys luy auroit dict de luy prester main-forte pour oster la bayonnette audict Duval dont il l'auroit voulu tué ; ensuite de quoy ledict René se seroit approché desdicts sieurs Duval et Pitoys, il auroit saisy ledict Duval pour l'empescher du mal qu'il auroit faict de sadite bayonnette et, ayant laissé ledict Duval libre, il se seroit saisy d'un chandelier de cuivre, dont il se seroit mis en estat, le bras levé, de frapper ledict Pitoys sy ledict Huet ne l'eust saisy. »

  • Cote 1 B 63
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 13 septembre 2024 à 17:15 (CEST)

1673 - Rixe au retour de foire

28 avril : Pierre Thévenet, marchand, demeurant à Charrin, contre Jean Langlois dit La Prévostière, marchand de bois, demeurant audit Charrin : rixe au retour de la foire de Saint-Georges à Gannat-sur-Loire [Gannay].

  • Cote 1 B 64
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 13 septembre 2024 à 17:22 (CEST)

1677 - Rixe et coups d'épée

7 mars : Annet Deschaumes, maître maréchal, demeurant à Uxeloup, contre messire Jean Maulguin, prêtre, curé d'Uxeloup, messire François Dufeuilloux, prêtre, curé de Luthenay, et les sieurs de Villiers et de Villecray, gendarmes, ses neveux : rixe après boire, coups d'épée donnés par le sieur de Villecray à Annet Deschaumes.

  • Cote 1 B 69
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 14 septembre 2024 à 10:45 (CEST)

1678 - Rixe à propos de fusil et pistolet

18 mars : Claude et Florimond Vallentin, frères, meuniers, demeurant au moulin Dativaux, paroisse de Chantenay, contre le nommé Toullon, domestique de la dame de La Ferté Chauderon, « lequel, sans aucun propos, leur auroit demandé un fusil et un pistolet qui avoient été déposés en leur maison par les collecteurs de la paroisse de Chantenet [Chantenay], année présente ; et, comme [ils] furent refusans de luy délivrer lesdits fusil et pistolet, au mesme instant ledit Toullon, ayant l'espée au costé et un bâton en sa main, se seroit jetté pour les maltraicter à coups de bâton. »

  • Cote 1 B 70
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 14 septembre 2024 à 17:58 (CEST)

1678 - Coups de bâton, rixe et provocation en duel

20 juin : Honorable homme Étienne Legrand, marchand hôtelier, demeurant en la ville de Lormes, Léonarde Bezave, sa femme, et Léonard Legrand, leur fils, contre Simon Grojean, fils de maître Pierre Grojean, avocat en Parlement, juge de Lormes à la part de Château Chinon, et Claude Pannetrat, greffier dudit bailliage : coups de bâton à la femme Legrand, qui refusait de donner du vin à Grojean et Pannetrat pendant les vêpres, parce qu' « il luy estoit deffandu d'en donner pendant le service divin à peine d'amande. »

Rixe le jour-même et provocation en duel : « estans retournés ledit jour, environ les six heures du soir, au logis dudit Legrand, munis chacun d'une espée à leurs costés et des pierres en leurs mains, s'adressèrent auxdicts qui estoient dans leur dit logis, et d'abord, sans sujet ny provocation, auroient dit : « Sacré Dieu, mordieu ! Sors, coquin, de ta maison, suy nous à cent pas d'issy, apporte avec toy ton espée et tu la mettras à la main avec l'un de nous deux pour nous battre. »

  • Cote 1 B 70
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 14 septembre 2024 à 18:09 (CEST)

1680 - Coups de bâton

28 juin : Jacques de Cotignon, écuyer, sieur de La Charnaye, y demeurant, paroisse d'Argenvières, contre messire François Delafaye, prêtre, curé de l'église Sainte-Croix de La Charité : coups de bâton donnés à Jacques Doudon, valet du sieur de La Charnaye, enlèvement d'un cheval appartenant à celui-ci, rixe entre les sieurs Delafaye et Cotignon.

Enquête faite à la requête du sieur de La Charnaye sur les violences commises par le sieur Delafaye contre ses paroissiens, tant en son église que dehors ; l'une des témoins dépose « qu'il y a environ un an, un samedy, que venant du faulbourg du Pont-Neuf dans la ville, elle fit rencontre de plusieurs gens de la religion prétandue réformée qui estoient sur le viel pont de laditte ville et qui tournoient le dos à la croix qui est sur ledit pont, qu'elle dict à une de ses amyes nommée la Corcelette : « Voilà les huguenots qui tournent le derrière à la croix », qu'aussytost qu'elle eust dict ceste parolle, elles apperceurent maître François Delafaye, presbtre, curé de Sainte-Croix de ceste ville, qui la prit par le bras et luy dit : « Tu passes donc au-dessus de ton curé et de mademoiselle de Chozel ? », laquelle estoit du nombre des religionnaires dont elle avoit parlé cy-dessus, et luy donna plusieurs coups de baston sur le corps.

  • Cote 1 B 72
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 17 septembre 2024 à 10:53 (CEST)

1680 - Rixe entre Pierre Gigot et Léonard Delin

21 août : Maître Marin Delin, notaire royal, demeurant à Decize, et Léonard Delin son fils, contre maître Pierre Gigot, lieutenant en la ville de Decize : menaces contre Marin Delin, qui avait servi de greffier au conseiller Galaix dressant un acte d'autorité de justice pour mademoiselle Ursule David, femme en secondes noces dudit Gigot, qui voulait révoquer le testament qu'elle avait fait en faveur de son mari.

  • Cote 1 B 72
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 17 septembre 2024 à 10:56 (CEST)

1683 - Rixe et émotion populaire

23 juin : Demoiselle Françoise Goby, veuve de François de Commaille, écuyer, seigneur de Fontenelle, garde-du-corps de la garde écossaise du Roy, demeurant en la paroisse de Brinon les Allemands, et Pierre-François de Commaille, marchand, son fils, contre Jacques de Paris, écuyer, seigneur de Chaillon, dit le chevalier de Couloise : rixe au cabaret le Lion d'Or, à Châtillon en Bazois, le jour de la foire ; coup de pistolet donné par le sieur de Paris au sieur de Commaille, qui s'interposait entre lui et maître Léonard Aupépin, marchand, demeurant à Dreuzy, en la paroisse d'Héry, ce dernier ayant dit à de Paris « qu'on feroit bien un livre de ce qu'il ne sçavoit pas. »

Émotion populaire pour tenter de délivrer le sieur de Paris, arrêté par Guillaume Sallonnyer, lieutenant criminel au présidial de Saint Pierre le Moûtier, à laquelle prirent part messire Joseph Isambert, prêtre, curé de Saint Cy Fertrève, Després de La Motte, écuyer, seigneur de Roche et autres [Famille Després de Roche à Champvert].

  • Cote 1 B 75
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 17 septembre 2024 à 13:37 (CEST)

1683 - Désordre et scandale à la cathédrale Saint-Cyr de Nevers

8 octobre : Le chapitre de la cathédrale Saint-Cyr de Nevers contre les religieux de l'abbaye de Saint-Martin : désordre et scandale à la cathédrale le jour de la pompe funèbre de la reine [Marie-Thérèse d'Autriche est morte le 30 juillet 1683 à Versailles].

« Voulant par un bel ordre de tous les corps invitez, tant ecclésiastiques que laïques, séculiers que réguliers, rendre la cérémonie plus auguste, et ayant pour cet effet commis les sieurs Mangeard et Millin, deux d'entre eux, auxquels le dessein auroit fort bien réussi la veille aux vigiles, tous les corps aïant été placez chacun dans leur rang, un certain religieux de l'abbaye de Saint-Martin de Nevers, appelé frère Boulainvilliers, autorizé de son prieur, nommé frère Chalopain, seroit, dans un esprit de trouble et de sédition, venu ledit jour seizième septembre, dans le chœur de leurdite église, et au lieu de se mettre vers sondit prieur et de son même côté, et contre le précepte de l'Évangile, dans l'une des premières et plus honorables places affectéez auxdits sieurs chanoines et même au-dessus de quelques-uns desdits chanoines. La messe pontificale étant commencée, lesdits sieurs commissaires, après avoir placé tous les corps, se seroient retirez pour prendre leurs places, et, n'en aïant trouvé qu'une, à cause de celle occupée par ledit frère Boulainvilliers, ils l'auroient prié à plusieurs et diverses fois, avec la même honnêteté qu'ils avoient pratiquée envers tous les particuliers de chaque corps, de se retirer plus bas dans une des places réservéez et assignéez aux religieux de son ordre, et même du côté de son prieur, où il y en avoit deux vacantes ; de quoy ledit religieux auroit toujours fait refus, animé par son prieur, qui, de l'autre côté, lui crioit d'une voix haute et intelligible, au grand scandale de toute l'assistance, de ne point quitter et de tenir bon à la place où il étoit. Néanmoins, ayant été obligé par lesdits sieurs commissaires, faisant le dû de leur charge, d'en sortir, et le sieur du Fueiloux, un desdits chanoines, s'étant mis dans ladite place, après s'être retiré de la sienne pour faire place auxdits commissaires plus anciens que luy, ledit religieux, pour pousser son entreprise jusqu'au dernier excez, étant toujours animé par le geste et par la voix de sondit prieur, qui n'étoit venu qu'à dessein formé avec sondit religieux de causer du trouble et de la sédition dans une si auguste cérémonie, auroit pris ledit sieur du Fueiloux de force et violence par une épaule qu'il avoit eüe cy-devant affligée d'une sciatique, l'auroit violemment tiré de la place, s'y seroit remis brusquement, et, par sa violence, auroit causé tant de douleur et d'émotion audit sieur du Fueiloux, qu'il auroit renouvelé en luy ladite sciatique dont il a souffert de grandes douleurs, et étant encore présentement alité, auroit déchiré le surplis dudit sieur du Fueiloux, ainsy que ceux des sieurs Mangeard et Pinet, aussy chanoines, qui l'auroient voulu empêcher d'occuper cette place. »

  • Cote 1 B 75
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 17 septembre 2024 à 13:50 (CEST)

1684 - Coups de bâton

14 décembre : Maître Jean Lempereur, marchand, demeurant en la ville de Decize, contre maître Pierre Gentil, docteur en médecine et commissaire de la Chambre des comptes de Nevers : coups de bâton donnés dans la nuit en pleine rue, à Nevers, à Jean Lempereur qui était venu au sujet d'un procès avec le sieur Talassac pour la régie des mines de charbon de pierre de Decize.

  • Cote 1 B 76
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 17 septembre 2024 à 14:05 (CEST)

1688 - Coups de bâton

25 mai : Louis Châtelain, pêcheur, demeurant en la ville de Decize, Denis Copin, sieur de Villecourt, procureur du roi du magasin à sel de Decize, et Philippe Simonin, conseiller du roi au présidial de Saint Pierre le Moûtier, contre maître François Tillot, avocat en Parlement, et son valet : coups de bâton audit Châtelain qui pêchait dans la rivière d'Aron, vis-à-vis le port de Champvert, pour lesdits Copin et Simonin.

  • Cote 1 B 81
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 19 septembre 2024 à 10:35 (CEST)

1693 - Violence et coups d'épée

21 mai : Maître Pierre Gigot, seigneur de La Brosse, conseiller du roi, lieutenant à Decize, contre Charles Després l'aîné et Charles Després le jeune, écuyers, seigneurs de Roche et de La Motte, paroisse de Saint-Sulpice-le-Châtel, et Charles Rameau, leur fermier dudit Roche : violences et coups d'épée sur les bouviers vidant les coupes de bois du sieur Gigot.

4 juillet : Sentence condamnant lesdits Després à trois livres d'amende envers le roi et déchargeant ledit Rameau.

  • Cote 1 B 85
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 26 septembre 2024 à 12:08 (CEST)

1694 - Coups de bâton et blessures

7 janvier : Edme Sallé, dit La Fontaine, caporal dans la compagnie du sieur d'Angerville, au régiment de Soissonnais, contre Joachim-Nicolas Guillaumain et autres habitants du lieu de Chantereau, paroisse de La Collancelle : coups de bâton, blessures, enlèvement des fusils dudit Sallé et de l'un de ses soldats qui l'accompagnait pour l'assister dans l'enrôlement de recrues.

  • Cote 1 B 86
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 26 septembre 2024 à 12:39 (CEST)

1694 - Coups de sabre

27 avril : Silvain Chevreau, laboureur du domaine de Beaumont, paroisse de Saint-Babyle de Saint Pierre le Moûtier, contre un cavalier du régiment de Buade, compagnie de Lisbourg. Revenant de mener du foin pour l'étape à Saint Pierre le Moûtier, Chevreau rencontra proche la chapelle de Saint-Pantaléon « un cavalier monté sur un cheval blanc, ayant une barbe noire à crochetz, qui s'est adressé à luy et luy a dit de luy donner un couteau ; qu'ayant répondu qu'il n'en avoit point, ledit cavalier avoit mis le pistolet à la main et luy en avoit porté quelques coups, ce qui l'auroit obligé d'offrir audit cavalier six sols qu'il avoit dans sa poche et un habit qu'il portoit soubs son bras, priant ledit cavalier de ne point le maltraiter. Qu'en mesme temps, ledit cavalier, en continuant ses violences, l'avoit obligé de prendre la fuite et, l'ayant poursuivy jusques auprès d'une fontaine qui est joignante un pré dépendant du domaine de Cuffié, à trois ou quatre cents pas de ladite chappelle, où l'ayant joinct, il avoit mis le sabre à la main, et luy en avoit donné un coup de tranchant sur la teste, dont il est griefvement blessé, plusieurs coups de plat dudit sabre sur les épaules et deux coups du tranchant sur le bras gauche. »

  • Cote 1 B 86
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 26 septembre 2024 à 12:39 (CEST)

1694 - Rixe lors de la célébration d'un service divin

14 octobre : Le procureur du roi contre messire François Coquille, prêtre, curé de Montapas, et messire Jean Chevalier, prêtre, curé de Rouy, au sujet d'une rixe arrivée pour la célébration du service divin en la chapelle Saint-Clair, paroisse de Rouy, le jour de la fête dudit saint, le curé de Montapas ayant voulu y faire le service en qualité de fondé de pouvoir de la prieure de La Fermeté-sur-l'Ixeure, à qui ladite chapelle appartenait, et le curé de Rouy voulant aussi le faire parce que la chapelle était située dans sa paroisse :

« sur lesquelles contestations lesdits curés, particulièrement celuy de Rouy, assisté de gens armez, se seroient poussez et maltraitez de parolles, auroient fait fermer les portes de ladite chapelle, qui avoit esté ouverte par le curé dudit Montapas avec une ache [sic pour hache], et lesdits deux curez, voulant s'emparer de l'image dudit Saint-Clair ; ils l'auroient rompue, au grand scandale de tous ceux qui estoient venuz en dévotion ; lequel trouble lesdits sieurs curés auroient commencé à diverses reprises. Et pendant que l'un chantoit, l'autre sonnoit le tocsin. Et ensuite auroient dit leurs vespres et fait le service l'un à la porte de l'église et l'autre derrière ladite chapelle. »

  • Cote 1 B 86
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 26 septembre 2024 à 12:39 (CEST)

1694 - Rixe dans la maison d'honnêtes filles

29 octobre : Pierre et Jacques Maillot, Silon Pannetrat et Gilbert Collin, demeurant à Lormes, contre Jean et Jacques Stample, sieurs du Pontot, Alexandre Mazillier et Daniel Delaroche : rixe dans la maison d'honnêtes filles Jeanne et Marguerite Charneau, où Maillot, Pannetrat et Collin étaient entrés et jouaient de la « chièvre », lorsque les sieurs Stample, Mazillier et Delaroche survinrent et tirèrent l'épée.

  • Cote 1 B 86
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 26 septembre 2024 à 12:39 (CEST)

Notes et références

Notes


References