« Injures et violence » : différence entre les versions

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*Texte communiqué par Pierre Volut
*Texte communiqué par Pierre Volut
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 19 septembre 2024 à 12:23 (CEST)
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 19 septembre 2024 à 12:23 (CEST)
==1692 - Invasion de domicile, dilapidation et injures==
24 mars : Charlotte Rossignol, femme séparée de biens de maître Philippe Rousseau, marchand, demeurant en la paroisse de [[Sauzay|Sozay]], contre maître Antoine Sallonnyer, sieur de Faye, Jean Langlois, Henry et Chambon : invasion du domicile de la femme Rossignol par le sieur Sallonnyer, se prétendant son créancier, dilapidation de vivres, injures « jusques à luy dire dans des termes vilains qu'il vouloit coucher avec elle, et faisoit des postures plus séantes à des laquets qu'à un homme de condition », menaces de mort contre les domestiques. « Ils passèrent le reste dudit jour unziesme de ce mois et toute la nuict venant au douze à boire, chanter et faire mille insolances. Après avoir bien beu, se couchèrent dans les licts de la maison... luy comme le maistre coucha dans celluy de ladicte Charlotte Rossignol, dans lequel il a faict les dernières ordures. »
*Cote 1 B 84
*Texte communiqué par Pierre Volut
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 26 septembre 2024 à 11:42 (CEST)


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[[Catégorie:Vie locale, moeurs]]
[[Catégorie:Vie locale, moeurs]]
[[Catégorie:Criminalité]]
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Version du 26 septembre 2024 à 11:42

1651 - Injures et violences contre le sieur de Chéry

13 mai : Laurent de Chéry, écuyer, seigneur de Beaumont et La Cave, trésorier, chanoine et official de Nevers, contre Pierre Labot, couvreur : injures et violences contre ledit sieur de Chéry, revenant de vêpres, encore vêtu de son surplis et bonnet carré et rentrant dans sa maison canoniale, où ledit Labot et un de ses camarades étaient venus boire du vin que le domestique dudit sieur Chéry y vendait pour son maître « à pot et à pinte. »

  • Cote 1 B 42/1 et /2
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 29 août 2024 à 10:16 (CEST)

1651 - Injures envers le curé de Raveau

13 juillet : Messire Richard Le Pertois, curé de Raveau, contre Emery Millin, laboureur. Des témoins entendirent Millin qui disait : « C'est bon à toy, diable de curé, tu as toujours cinq ou six garses chez toy. » Et messire Richard Le Pertois répliquant : « Ta femme en est donc une ? » à quoi Millin repartit : « Voire, mon bougre. »

  • Cote 1 B 42/1 et /2
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 29 août 2024 à 10:16 (CEST)

1652 - Simonne Belleville contre Érard Presleau

21 mai : Simonne Belleville, demeurant au bourg de Magny, servante et cousine de Maître François Adam, prêtre, curé de Magny, contre Érard Presleau, Maître Michel Delin, notaire royal, et autres : coups, injures, lecture publique de vers diffamatoires écrits par le curé de Cours. Des témoins entendirent Presleau disant que « quand ils faisoient la procession, il (le curé) portoit la croix dans son pocheton [sa braguette] et les femmes la bannière à leur chemise » ; d'autres entendirent la lecture des vers qui disoient : Adam a faict son entrée en une belle ville, et toy Adam, qui portes le nom du premier homme, quitte ceste Belleville et fais-en présent à Baradas, qui la conduira avec les autres en Canada. » [allusion à la déportation de prostituées dans le Nouveau-Monde]

  • Cote 1B 43
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 29 août 2024 à 12:16 (CEST)

1652 - Mauvaise direction...

20 octobre : Gabriel de Boistierry, écuyer, seigneur des Réaux, contre Philibert Roux, écuyer, conseiller du roi, président-trésorier général de France en la généralité de Moulins. « Le sieur de Boistierry estant en la ville de Nevers, et allant du costé de l'auditoire dudict lieu, passant dans la grande ruie de l'Orloge [sic], auroit esté arrêté par le sieur Roux qui lui auroit dict qu'il ne luy appartenoit pas de passer au-dessus de luy, et que c'estoit un païsant révolté, coquin, et un marault. »

  • Cote 1B 43
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 29 août 2024 à 12:16 (CEST)

1655 - Usurpations et refus de la communion

23 février : Dom Philibert Lempérière, prêtre, religieux profès, grand-prieur de l'abbaye et de tout l'ordre de Cluny, vicaire général au spirituel et au temporel de tout ledit ordre et prieur de Saint-Sauveur de Nevers, contre messire Claude Gentil, prêtre, vicaire perpétuel de la cure dudit Saint-Sauveur : usurpations dans les cérémonies ecclésiastiques, refus de la communion avec violences par ledit Gentil à ceux qui s'étaient confessés à dom Lempérière.

1655 - Injures à la sortie de la messe

15 juin : Messire François Chauveau, prêtre, curé de Chitry-les-Mines, contre Toussaint Gramain le Jeune : injures lors d'une assemblée générale tenue dans le cimetière à la sortie de la messe pour délibérer sur les réparations à faire à l'église.

1655 - Injures et coups de pierre

13 novembre : Maître Barthélemy Regnault, dit Salomon, fils de Maître Edme Regnault, avocat en Parlement, bailli de Lormes de la part de Chalon, contre François Paillet, fils de Jean Paillet, drapier à Lormes : injures et coups de pierre donnés par ledit Paillet à Regnault qui, en sa qualité de capitaine des enfants de Lormes, le reprenait pour des médisances dites contre Hercule Marion, son lieutenant.

  • Cote 1 B 46
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 30 août 2024 à 12:20 (CEST)

1656 - Rébellion et injures à propos de la levée de la dîme

29 janvier : Léonard Dugué, fermier de la dîme de Saint-Père-à-Ville, dépendant de Lurcy le Bourg, contre messire Claude de Maulnourry, conseiller du roi en ses conseils, maître des requêtes ordinaires de son hôtel, abbé de Gaillac, prieur du prieuré Saint-Étienne de Nevers, ordre de Cluny.

  • Cote 1 B 47
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 30 août 2024 à 12:34 (CEST)

1656 - Injures et voies de fait

14 septembre : Messire Eustache de Berthier, écuyer, chanoine de l'église cathédrale de Saint-Cyr de Nevers, contre Loup Louat, maître pintier, sa femme, et Jacques Louat, leur fils : injures et voies de fait contre ledit De Berthier « sortant de la maison de Maître Adam Billault, en laquelle il fait sa demeure. » Loup Louat aurait dit au chanoine qu'« il estoit un chétif homme, qu'il avoit une méchante langue, et qu'on le connoissoit bien. »

  • Cote 1 B 47
  • Texte communiqués par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 30 août 2024 à 13:48 (CEST)

1657 - Coup de fusil sur un chien

14 janvier : Dame Martine Magdelénat, demeurant à Champignolles, contre René de Mercy, écuyer, demeurant à Vauban, paroisse de Bazoches, et Jean de Loyseau, écuyer, sieur de Champ, André Rabigot, Mathias Ranvier dit Frappe-d'abord et plusieurs autres ; coup de fusil tiré par de Loyseau, sieur de Champ, sur un chien appartenant à Martine Magdelénat, injures et violences.

  • Cote 1 B 48
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 30 août 2024 à 14:02 (CEST)

1658 - Violences pour empêcher l'évêque de Nevers de donner la confirmation dans l'église de Saint-Sauveur

22 avril : Messire Eustache de Chéry, évêque de Nevers, contre dom Philibert Lempérière, grand-prieur de l'ordre de Cluny, prieur de Saint-Sauveur de Nevers. S'approchant pour entrer en ladicte esglize, auroit trouvé la porte fermée, de laquelle ledict sieur curé Gentil s'estant approché et présenté la clef à la serrure pour l'ouvrir, elle se seroit trouvée engagée et la serrure remplie de pierres par le dedans de ladicte esglize, ce qui auroit obligé plusieurs desdictz habitants d'accourir à ladicte porte pour l'ouvrir et l'enfoncer. [...] Lequel Lempérière s'estant rendu autheur de ses viollances, sans aucun respect de son caractère, se seroit addressé à luy [Eustache de Chéry] tout en colère, luy disant : « Qui estes-vous ? » Qu'il ne le cognoissoit pas, qu'il n'avoit que faire audict lieu. et, l'ayant pris par l'estolle et le camail, il le poussa si rudement d'un coup de poing dans l'estomach que le cœur luy en auroit failly, et seroit tombé par terre après avoir receu un aultre coup dans le costé gauche par un homme vestu de gris, et ayant esté tiré par les pieds par un des assistans dudict Lempérière.

  • Cote 1 B 49
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 30 août 2024 à 15:15 (CEST)

1659 - Enlèvement de grains

28 juillet : Claude Moquerie, marchand, demeurant à Mouche, commissaire pour régir et gouverner la succession de Claude de Frasnay, vivant écuyer, seigneur dudit Mouche, contre Pierrette Desboeufs, Claude, Pierre, Charles et Louis de Frasnay, ses enfants, et trois dragons : enlèvement par violence des grains provenant du champart de Mouche au détriment d'Esmée Eléonore de Frasnay, nièce dudit feu sieur de Frasnay.

  • Cote 1 B 50
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 31 août 2024 à 11:46 (CEST)

1661 - Injures envers un prêtre

28 juin : Messire Claude Coppin, prêtre, curé de Neuville-les-Decize, contre Valentin Dhéré, collecteur des tailles de ladite paroisse.

  • Cote 1 B 52
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 11 septembre 2024 à 11:19 (CEST)

1662 - Injures et voies de fait

10 janvier : Demoiselle Marie Delaporte, femme de Léonard du Gué, écuyer, sieur de Saint-Ouën, demeurant à Ségoule, paroisse d'Azy, contre Dimanche Cornu, manœuvre, demeurant audit village.

  • Cote 1 B 53
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 11 septembre 2024 à 11:29 (CEST)

1665 - Injures et provocation en duel

2 septembre : Me Jean Chaufournier, fermier de la terre et seigneurie d'Arthel, appartenant à M. Guynet, conseiller du roi, maître de comptes à Paris, contre François de Paris, écuyer, sieur de la Mothe.

  • Cote 1 B 56
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 12 septembre 2024 à 10:18 (CEST)

1666 - Vengeance contre un collecteur

23 septembre : Anthoine Michou, journalier de la paroisse de Meauce, contre Claude de La Cour, Jean Bichon et Gilbert Titollier, habitants de ladite paroisse, qui auraient cassé les portes et fenêtres de la maison d'Anthoine Michou « avec armes et fussy [fusils], jurant et blasfamant le sainct nom de Dieu... enlevé en fasson de volleur » tout ce qu'ils y avaient trouvé, et battu Michou et sa femme. Michou avait été collecteur des tailles de la paroisse de Meauce en 1660 et « parce que ladicte année il arriva accidens sur les biens de la terre de ladicte paroisse par l'inondation d'eau et gresle et cheré du bled », n'ayant pu percevoir les contribution, il avait été emprisonné deux fois.

  • Cote 1 B 57
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 12 septembre 2024 à 10:36 (CEST)

1670 - Injures et accusation de vol

3 juillet : Noble Anthoine Alixand, conseiller au présidial, contre dame Jacqueline Thibault, femme de Me Pierre Ferré, procureur : Anthoine Alixand causant dans la rue en nombreuses compagnies, la femme de Me Pierre Ferré se seroit mise à la fenestre et, sans aucune provocation, elle auroit traité ledict sieur Alixand de fol et que sa fille valloit mieux mille fois que luy. À laquelle il auroit seulement respondu « Madame, je suis vostre serviteur. »

5 juillet : Dame Jacqueline Thibault, femme de Me Pierre Ferré, procureur, contre noble Antoine Alixand, conseiller au présidial : médisance contre Anne Coffignat, fille de la dame Ferré et de feu Antoine Coffignat, son premier mari, que le sieur Alixand accusait de lui avoir volé des gants à frange de soie.

  • Cote 1 B 61
  • Textes communiqués par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 12 septembre 2024 à 14:02 (CEST)

1671 - Injures entre évêque et écuyer

21 février : Messire Edouard Valot, évêque de Nevers, conseiller du roi en ses conseils, contre Charles de Chéry, écuyer, seigneur de Neuvy.

28 février : Sentence ordonnant que Charles de Chéry « en nostre audience, se tenant nud teste et à genoux, demandera pardon à Dieu, au roi et à la justice et audict sieur évesque de Nevers, et déclarera à haulte et intelligible voix que brutallement, scandaleusement et contre vérité, il a appelé ledict évesque voleur et tirant ; fera semblable réparation audict sieur évesque en l'église Sainct-Cire [Saint-Cyr] de Nevers, estant revestu de ses habits épiscopaux en son siège épiscopal, présent le clergé de ladicte église et autres personnes qu'il plaira audict sieur évesque et à tel jour qu'il sera signiffié audict Neuvy pour faire lesdictes réparations, dont les actes seront par nous dressés. Défence audict de Neuvy de se trouver pendant cinq années en la présence dudict sieur évesque à peine d'amende arbitraire » et le condamnant aux dépens à 600 livres d'amende, applicable 50 au roi, 200 au pain des prisonniers, 120 à la réfection du clocher de l'église collégiale de Notre-Dame de Saint-Pierre-le-Moûtier, et 50 à la fabrique de l'église Saint-Babyle de la même ville.

  • Cote 1 B 62
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 13 septembre 2024 à 16:58 (CEST)

1672 - Injures lors d'un enterrement

27 août : Messire Jean de Monlevrain, bachelier en théologie, archiprêtre de Corbigny, curé de la ville de Lormes, contre maître Jean Delagrange, bailli de Lormes, sa femme, maître Barthélely Régnault, fabricien, et autres : désordres et injures dans l'église, à l'occasion de l'enterrement de maître François Joffriot, vivant prêtre, vicaire de Lormes.

  • Cote 1 B 63
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 13 septembre 2024 à 17:19 (CEST)

1675 - Injures sous la halle de la ville de Saint Pierre le Moûtier

27 décembre : Maître Charles Vyau, sieur de La Garde, lieutenant assesseur civil et criminel au présidial de Saint Pierre le Moûtier, contre maître Toussaint Lejay, procureur.

  • Cote 1 B 67
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 13 septembre 2024 à 18:11 (CEST)

1680 - Tapage nocturne et injures

31 janvier : Maître Gabriel Millin, châtelain et juge ordinaire de la ville de Decize, et Pierre Dubal, seigneur de Lavergne, commis aux aides de la même ville : tapage nocturne, cris injurieux devant la porte de maître Gabriel Millin.

  • Cote 1 B 72
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 17 septembre 2024 à 10:37 (CEST)

1681 - Injures et escalade du clocher

12 novembre : Maître Pierre Lelièvre, prêtre, curé de la paroisse de Sauvigny les Chanoines, contre Gabriel Tortochau, Jean Perrot, fils de Jean Perrot, et autres habitants de ladite paroisse : injures contre messire Pierre Lelièvre, qui, pour empêcher de sonner toute la nuit, avait fait monter les cordes des cloches dans le clocher : escalade du clocher, sonnerie nocturne.

  • Cote 1 B 73
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 17 septembre 2024 à 13:16 (CEST)

1682 - Injures

8 février : Messire Simon Chappuis, prêtre, curé du bourg Saint-Jean de Corbigny, contre Salomon Guillaume, Etienne Poupardin, Abraham Jollot, Jehan Thoret et le nommé Desgouttes : injures.

[Abraham Jollot et Salomon Guillaume, d'après leurs prénoms, sont peut-être des protestants nouveaux convertis, il s'en prennent à un curé.]

18 juillet : Maître Etienne Dhéré, notaire royal et procureur au présidial, et dame Gilberte Baudrion, sa femme, contre dame Jeanne Bourbion, femme de maître Claude Lejay, procureur : injures.

[Dans le microcosme judiciaire, les injures peuvent fuser, mais les victimes sont bien placées pour obtenir poursuites et réparations à l'amiable.]

  • Cote 1 B 74
  • Textes communiqués par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 17 septembre 2024 à 13:27 (CEST)

1685 - Expulsion et violences

27 février : Demoiselle Anne de Druy, dame de Saint-Michel-en-Longues-Salles, veuve de Charles Carré de Millery, vivant écuyer, seigneur dudit Saint-Michel, contre Jean de Virgille, écuyer, seigneur de Mont, gentilhomme verrier, demeurant à la verrerie de la Boue, paroisse de Rélilly, Louis de Virgille, écuyer, seigneur de Montrangle, et Pierre de Virgille, écuyer, seigneur de Champlevois, ses fils, et autres : expulsion de ladite dame de Druy de la maison seigneuriale de Saint-Michel, par elle vendue à Louis de Virgille : menace des étrivières, violences.

  • Cote 1 B 77
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 17 septembre 2024 à 14:14 (CEST)

1685 - Blasphèmes, injures et menaces

15 juin : Messire Gilbert Baudrion, prêtre, curé de la paroisse d'Azy-le-Vif, contre Léonard et René Grandjean, dits Lamoignon.

9 novembre : Sentence condamnant Léonard Grandjean pour ces blasphèmes à trente livres d'amende envers le roi, et ordonnant pour réparation des injures proférées contre maître Gilbert Baudrion « qu'il se transportera en la maison curiale d'Azy le Vif, et là, en présence des sindics, fabriciens et quatre principaux paroissiens de ladite paroisse, demandera pardon audit Baudrion, déclarera qu'il le tient pour homme d'honneur, bon presbtre, et non de la qualité des injures. »

  • Cote 1 B77
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 17 septembre 2024 à 14:41 (CEST)

1687 - Injures, médisances, chanson diffamatoire

23 mai : Demoiselle Marie Millot, veuve et commune de maître Jean Coppin, vivant procureur du roi au grenier à sel de la ville de Decize, et messire Claude Coppin, son fils, prieur commendataire de Cossaye et curé de Lurcy sur Abron, contre demoiselle Françoise Save, femme de maître Denis-François Coppin, sieur de Chevanne, avocat fiscal en la châtellenie de Decize. Françoise Save disait que dame Marie Millot « étoit une vieille Proserpine, qu'il falloit qu'elle fût descendue dans les enfers pour avoir engendré tant de diables. » Elle chantait une chanson en ces termes : « Si le prestre Coppin sçavoit comme vivent les gueux, les pauvres gueux, il vendroit cure et procès, vive la joye ! pour vivre avec eux, vivent les gueux ! »

9 juin : Sentence condamnant ladite Save à demander pardon à la dame Millot et à messire Claude Coppin, devant six de leurs parents.

  • Cote 1 B 79
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 19 septembre 2024 à 10:23 (CEST)

1688 - Provocations et injures

7 juin : Louis Pernet, maître chirurgien-juré de la ville de Saint Pierre le Moûtier, et Hélène Chambon, sa femme, contre Étienne Archambault, marchand, demeurant en ladite ville, maître François Archambault, procureur du présidial, et Jean Archambault, vitrier, ses enfants : provocations et injures contre ledit Pernet que lesdits François et Jean Archambault accusaient d'avoir empoisonné Anne Tillier, leur mère.

  • Cote 1 B 81
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 19 septembre 2024 à 10:43 (CEST)

1690 - Insultes et coups

7 février : Honorable homme Jean Brézault le jeune, hôte du logis de l'École de la ville de Saint Pierre le Moûtier, contre des soldats du régiment de Tessé, logés dans ladite ville. « Le jour d'hier, environ les sept à huict heures du soir, deux tambours et un soldat du régiment de Tessé, qui sont logés par ordre du roy en cette ville, entrèrent chez luy, et leur ayant donné du vin comme ils en demandoient, et un pasté de lièvre pour leur argent, ils cherchèrent au mesme instant du bruit et, sans aucune provocation, traittèrent sa femme de bougresse, de putain, de carougne et de chienne, et leur ayant voulu remonstrer qu'ils n'avoient pas le droit de luy faire insulte chez luy et qu'ils debvoient se retirer où ils estoient logez, qu'il estoit sergent du quartier et qu'il les feroit bien sortir ; en effect, pour monstrer sa qualité, il leur monstra sa hallebarde, qu'au mesme instant fut ostée par un desdits tambouriniers ; et dans cet instant, le soldat ayant des tenailles de cuisine en la main, en deschargea sur la teste du suppliant. »

  • Cote 1 B 82
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 19 septembre 2024 à 12:23 (CEST)

1692 - Invasion de domicile, dilapidation et injures

24 mars : Charlotte Rossignol, femme séparée de biens de maître Philippe Rousseau, marchand, demeurant en la paroisse de Sozay, contre maître Antoine Sallonnyer, sieur de Faye, Jean Langlois, Henry et Chambon : invasion du domicile de la femme Rossignol par le sieur Sallonnyer, se prétendant son créancier, dilapidation de vivres, injures « jusques à luy dire dans des termes vilains qu'il vouloit coucher avec elle, et faisoit des postures plus séantes à des laquets qu'à un homme de condition », menaces de mort contre les domestiques. « Ils passèrent le reste dudit jour unziesme de ce mois et toute la nuict venant au douze à boire, chanter et faire mille insolances. Après avoir bien beu, se couchèrent dans les licts de la maison... luy comme le maistre coucha dans celluy de ladicte Charlotte Rossignol, dans lequel il a faict les dernières ordures. »

  • Cote 1 B 84
  • Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 26 septembre 2024 à 11:42 (CEST)

Notes et références

Notes


References