« Rouy maires » : différence entre les versions
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*1882-1892 : '''Louis Didier VÉRAT''' | *1882-1892 : '''Louis Didier VÉRAT''' | ||
M. Vérat, originaire de Clavans en Haut-Oisans (Isère), exerce la profession de marchand d'étoffes et lingerie. Il est adjoint de M. Poulet et accède à la fonction de maire à la suite de la démission de ce dernier. Un an après son élection, il se heurte au conseil municipal puisque neuf conseillers démissionnent. Ils retrouvent leur mandat aussitôt après une élection partielle. Aux élections de 1884 et 1888, M. Vérat est facilement réélu, par contre en 1892, bien que conseiller, il ne retrouve pas le fauteuil de maire. Il semble que son refus de construire une école pour les filles soit à l'origine de cet échec. M. Vérat réussit à obtenir le classement de l'église, et engage d'importants travaux de restauration de l'édifice ainsi que des travaux de voirie, par contre, il refuse que la commune construise une école pour les filles. | M. Vérat, originaire de Clavans en Haut-Oisans (Isère), exerce la profession de marchand d'étoffes et lingerie. Il est adjoint de M. Poulet et accède à la fonction de maire à la suite de la démission de ce dernier. Un an après son élection, il se heurte au conseil municipal puisque neuf conseillers démissionnent. Ils retrouvent leur mandat aussitôt après une élection partielle. Aux élections de 1884 et 1888, M. Vérat est facilement réélu, par contre en 1892, bien que conseiller, il ne retrouve pas le fauteuil de maire. Il semble que son refus de construire une école pour les filles soit à l'origine de cet échec. M. Vérat réussit à obtenir le classement de l'église, et engage d'importants travaux de restauration de l'édifice ainsi que des travaux de voirie, par contre, il refuse que la commune construise une école pour les filles. | ||
*1892-1896 : '''Jean-Baptiste LABONDE''' | |||
Fermier au Creuset, il n'accomplira qu'un mandat pendant lequel sera construite l'école de filles. | |||
*1896-1908 : '''Louis Didier VÉRAT''' | |||
Aux élections de 1896, il retrouve la faveur des électeurs, et restera maire une douzaine d'années pendant lesquelles il agrandira l'école de filles et s'occupera beaucoup de la voirie et de l'alimentation en eau potable en faisant creuser des puits communaux. | |||
*1908-1919 : '''Louis Stanislas VÉRAT''' | |||
Fils de Louis Didier Vérat, il est péniblement élu conseiller, néanmoins les conseillers le désignent comme maire. Sa réélection en 1912 se déroule dans un climat tendu. Il reste maire pendant toute la Première Guerre mondiale, et en raison de la situation ne peut pas entreprendre de grands travaux. Il rentrera en conflit avec le curé de Rouy, l'abbé Defosse, à propos du presbytère. | |||
*1919-1921 : '''François LABONDE''' | |||
M. Vérat n'a pas été réélu, mais il réussit à faire élire M. Labonde, un de ses parents qui s'empresse de nommer M. Vérat secrétaire de mairie. Au conseil, les querelles sont permanentes. Le maire démissionne avec cinq autres conseillers, le préfet dissout le Conseil municipal. | |||
*1921-1925 : '''Marie COMTE''' | |||
Agriculteur, il est élu maire à la suite des élections provoquées par la dissolution. M. Comte est l'un dès fondateurs du Syndicat d'électrification de Saint-Benin-d'Azy, qui se propose d'amener 1"electncite dans la région. Ce syndicat existe toujours. | |||
*mai à août 1925 : '''Louis Stanislas VÉRAT''' | |||
Suite aux élections de mai 1925, il redevient maire pour quelques mois seulement, puisqu'il meurt le 10 août suivant... non sans avoir envoyé sa démission de conseiller quelques jours auparavant. | |||
*1925-1929 : '''Etienne ROUBY''' | |||
Il ne restera maire qu'un seul mandat au cours duquel le chemin du Creuzet à Grandchamp sera créé. Il aura bien des difficultés pour trouver un entrepreneur afin d'accomplir les travaux selon les vues de l'administration. | |||
*1929-1938 : '''Régis COMTE''' | |||
Il s'efforcera de développer l'électrification à Rouy, et fera installer l'électricité à la mairie et aux écoles. Il démissionne en 1938 probablement en raison de son âge. | |||
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Des remerciements aux contributeurs du n°149 (automne 2012) de La Camosine, Les Annales du Pays Nivernais, qui sont la source de l'enrichissement de cette page. | Des remerciements aux contributeurs du n°149 (automne 2012) de La Camosine, Les Annales du Pays Nivernais, qui sont la source de l'enrichissement de cette page. |
Version du 15 août 2024 à 16:08
- février 1790-novembre 1790 : Jean-Baptiste BONDE
C'est le premier maire de Rouy, on ne sait rien de son action. Probablement malade, son nom n'apparait pas lors des troubles qui agitèrent Rouy et sa région fin mai-début juin. Il décède en novembre 1790.
- novembre 1790-novembre 1791 : Joseph BONDE
Médecin comme son père auquel il succède et dont il était le secrétaire, il ne restera maire qu'un an, la durée du mandat à cette époque.
- novembre 1791-décembre 1792 : Simon PERREAULT, appelé aussi Simon Laforet
Son mandat sera agité. En mai il préside la plantation de l'arbre de la liberté, puis il doit affronter la colère du curé Comibert que des révolutionnaires veulent empêcher de sonner la messe. A l'issue de son mandat il sera élu juge de paix. Après plusieurs interruptions, il se retrouve encore conseiller municipal en 1840.
- décembre 1792-décembre 1794 : Charles MERLAND, marchand
La famille Merland compte de nombreux membres à Rouy. Elle jouit dans la première moitié du XIXe siècle d'une grande influence. Charles Merland aura une nombreuse descendance que 1"on peut suivre jusqu'à nos jours. Il est le grand-père de Mme Goujat dont le mari a été maire de Cosne et sénateur de la Nièvre, et a fait construire la bâtisse connue sous le nom de villa Goujat et où résidaient encore ses filles vers 1970. Au cours de son mandat, Charles Merland recevra les registres de l'État civil des mains de l'abbé Coutant. La garde révolutionnaire se livrera à des réquisitions abusives et saccagera l'église.
- décembre 1794-novembre 1801 : Charles MERLAND, notaire
Il est le cousin du précédent, il exerçait à la suite de Simon Perreault les fonctions de juge de paix qu'il abandonnera après son élection comme maire. Tout au long de son mandat, il sera en butte contre François Paumier, révolutionnaire acharné et prévaricateur.
- novembre 1801-1803 : Timothée RAIGE
Timothée Raige est intendant de la famille Pracomtal. Il est vraisemblablement peu présent à Rouy puisqu'un seul acte d'État civil est signé par lui, par contre il signe de nombreux actes notariés. Il vient du Loiret ou il était notaire. Il avait été élu député suppléant aux États Généraux en 1789. Il terminera sa carrière à Nevers comme juge de paix.
- 1803-mai 1815 : Emiland ROUX, fermier
Il est fermier à Vesvres, c"est à la fois le gendre et le neveu de Claude Mathieu, celui qui a implanté la race charolaise dans le Nivernais. Emiland Roux est un personnage important et un éleveur réputé. A partir de son mandat, possède les registres municipaux. Son adjoint Louvrier sera révoqué sur sa demande, car il se faisait payer les actes d'Etat civil. Napoléon a toujours besoin de soldats, et les conscrits sont de plus ai gis réticents à rejoindre les armées. Les maires doivent coopérer à la conscription, ce problème préoccupera beaucoup M. Roux.
- juin 1815-mi-juillet 1815 : Simon PERREAULT
Napoléon est revenu au pouvoir pour la période dite des « Cent Jours », Simon Perreault devient maire pour quelques semaines.
- juillet 1815-1824 : Emiland ROUX
Le début de ce nouveau mandat d'Emiland Roux est très difficile. Les armées alliées ont envahi la France après Waterloo et réquisitionnent pour la nourriture de la troupe et des chevaux. M. Roux doit organiser ces réquisitions et même avancer les fonds. Durant ce mandat, un inventaire communal est dressé en 1819, la rédaction du cadastre débute en 1823. Il achète une maison qui existe toujours rue de Nèfles afin d'y implanter une école et la mairie. M. Roux quitte la commune pour Achun en 1824.
- 1824-1838 : Jean-François MEULLE-DESJARDINS
Lorsqu'il est nommé maire, il habite depuis une dizaine d'années le château du Creuzet où il exerce la profession de régisseur. Il exige d'avoir un secrétaire de mairie ; jusque-là le maire ou un adjoint faisait office de secrétaire. Il aménage en école et mairie la maison qu'avait achetée son prédécesseur. Sous son mandat le conseil accepte le legs du curé Comibert, la commune devient ainsi propriétaire de la grange du presbytère et de diverses parcelles de terre. À partir de 1830 les conseillers sont élus, le maire étant toujours nommé. Les premières élections sont très animées et contestées par Simon Perreault. M. Meulle-Desjardins quitte la commune pour Isenay.
- 1838-1848 : François LELONG
Ancien militaire, il tient une auberge dans le bourg de Rouy. Sous son mandat, le cadastre est achevé, les terres classées, et un bureau de bienfaisance, ancêtre de notre actuel CCAS, est créé.
- 1848-1852 : Jean Marie POULET
À la suite de la Révolution de 1848 les conseils municipaux sont dissous, pour une courte période le maire et les conseillers sont élus. M. Jean-Marie Poulet est élu maire. Agriculteur, il a suivi des études de droit ce qui est rare à l'époque dans les campagnes. Une administration brouillonne le fait rapidement rentrer en conflit avec l'administration préfectorale, ce qui provoque la dissolution du conseil municipal. M. Poulet prend néanmoins quelques initiatives heureuses. Il ouvre un registre des arrêtés municipaux : ce sera le même pendant cent vingt ans bien qu'il ne comporte qu'une centaine de pages. Le premier arrêté qu'il prend réglemente la vente du pain : le pain est taxé et les boulangers sont tenus d'avoir une balance. Le deuxième arrêté concerne l'hygiène publique : il interdit le dépôt de fumier et d'ordures aux portes des habitations, il prescrit l'enfouissement des cadavres d'animaux, la propreté aux abords des puits et fontaines.
- 1852-1855 : François LELONG
M. Lelong, l'ancien maire, avait été nommé à la commission administrative chargée d'administrer la commune suite à la dissolution, il est élu conseiller municipal et le préfet le choisit comme maire. Ce mandat est marqué par la création d'ateliers de charité pour résoudre le chômage, les ouvriers sont principalement employés à des travaux de voirie.
- 1855-1856 : Joseph GIRAUDET
Après les élections municipales de 1855 le préfet désigne comme maire M. Giraudet, un ancien notaire qui réside à Servandet. Il démissionne au bout an, peut-être était-il en conflit avec le conseil municipal ?
- 1856-1857 : Jean COLAS
M. Colas est nommé maire en remplacement de M. Giraudet, il est agriculteur. Au bout de six mois il démissionne. Sous son court mandat le conseil municipal accepte le legs de Marcy qui permet de créer une école de filles.
- 1857-1876 : Joseph GRANDJEAN
L'administration communale .qui avait connu quatre maires et une commission administrative en moins de dix ans retrouve un peu de stabilité avec la nomination de M. Grandjean qui restera maire une vingtaine d'années. Son mandat sera néanmoins agité. Aux élections de 1865, M. Grandjean n'est pas réélu conseiller. Le préfet le nomme néanmoins maire, ce qui provoque une crise au sein du conseil, qui finit par s'apaiser avec le temps. M. Grandjean sera très confortablement réélu en 1870 et aux élections de 1871 provoquées par une dissolution suite à la proclamation de la République. Coïncidence assez cocasse : après les élections de 1870, le jour de l'installation du conseil municipal, les conseillers jurent fidélité à 1'Emppereur, alors qu'au moment même, la République est proclamée a Paris. Malgré ou peut-être à cause d'un caractère autoritaire, M. Grandjean a été pour Rouy un grand maire. Il a fait construire une mairie-école que nous utilisons toujours, il a su dégager la place de constructions parasites, il a procédé à la translation du cimetière, il a aménagé la voirie. M. Grandjean donne sa démission en 1876 pour raison de santé et décède quelques semaines après.
- 1876-1882 : François POULET
M. Poulet, fermier au Creuset, est élu maire à la suite de la démission de M. Grandjean. Il est réélu en 1881 mais probablement contraint à la démission un an plus tard, dix conseillers ne viennent plus aux réunions. Sous son mandat est créé le chemin de la Garenne à la RD 978, sont décidés également les travaux de rénovation de l'église que son successeur mènera à bien.
- 1882-1892 : Louis Didier VÉRAT
M. Vérat, originaire de Clavans en Haut-Oisans (Isère), exerce la profession de marchand d'étoffes et lingerie. Il est adjoint de M. Poulet et accède à la fonction de maire à la suite de la démission de ce dernier. Un an après son élection, il se heurte au conseil municipal puisque neuf conseillers démissionnent. Ils retrouvent leur mandat aussitôt après une élection partielle. Aux élections de 1884 et 1888, M. Vérat est facilement réélu, par contre en 1892, bien que conseiller, il ne retrouve pas le fauteuil de maire. Il semble que son refus de construire une école pour les filles soit à l'origine de cet échec. M. Vérat réussit à obtenir le classement de l'église, et engage d'importants travaux de restauration de l'édifice ainsi que des travaux de voirie, par contre, il refuse que la commune construise une école pour les filles.
- 1892-1896 : Jean-Baptiste LABONDE
Fermier au Creuset, il n'accomplira qu'un mandat pendant lequel sera construite l'école de filles.
- 1896-1908 : Louis Didier VÉRAT
Aux élections de 1896, il retrouve la faveur des électeurs, et restera maire une douzaine d'années pendant lesquelles il agrandira l'école de filles et s'occupera beaucoup de la voirie et de l'alimentation en eau potable en faisant creuser des puits communaux.
- 1908-1919 : Louis Stanislas VÉRAT
Fils de Louis Didier Vérat, il est péniblement élu conseiller, néanmoins les conseillers le désignent comme maire. Sa réélection en 1912 se déroule dans un climat tendu. Il reste maire pendant toute la Première Guerre mondiale, et en raison de la situation ne peut pas entreprendre de grands travaux. Il rentrera en conflit avec le curé de Rouy, l'abbé Defosse, à propos du presbytère.
- 1919-1921 : François LABONDE
M. Vérat n'a pas été réélu, mais il réussit à faire élire M. Labonde, un de ses parents qui s'empresse de nommer M. Vérat secrétaire de mairie. Au conseil, les querelles sont permanentes. Le maire démissionne avec cinq autres conseillers, le préfet dissout le Conseil municipal.
- 1921-1925 : Marie COMTE
Agriculteur, il est élu maire à la suite des élections provoquées par la dissolution. M. Comte est l'un dès fondateurs du Syndicat d'électrification de Saint-Benin-d'Azy, qui se propose d'amener 1"electncite dans la région. Ce syndicat existe toujours.
- mai à août 1925 : Louis Stanislas VÉRAT
Suite aux élections de mai 1925, il redevient maire pour quelques mois seulement, puisqu'il meurt le 10 août suivant... non sans avoir envoyé sa démission de conseiller quelques jours auparavant.
- 1925-1929 : Etienne ROUBY
Il ne restera maire qu'un seul mandat au cours duquel le chemin du Creuzet à Grandchamp sera créé. Il aura bien des difficultés pour trouver un entrepreneur afin d'accomplir les travaux selon les vues de l'administration.
- 1929-1938 : Régis COMTE
Il s'efforcera de développer l'électrification à Rouy, et fera installer l'électricité à la mairie et aux écoles. Il démissionne en 1938 probablement en raison de son âge.
- 1995-2014 : GUILLAUMOT Jean-Noël
- 2014-xxxx : GAUTHIER Thierry
À suivre...
Pages en cours de réalisation (août 2024) par Jean-Michel Thuriault
Des remerciements aux contributeurs du n°149 (automne 2012) de La Camosine, Les Annales du Pays Nivernais, qui sont la source de l'enrichissement de cette page.
La commune de Rouy fait partie :
- du canton de Saint Saulge jusqu'en 2014
- du canton de Guérigny depuis 2014
- de l'arrondissement de Nevers
- de la Communauté de communes du Cœur du Nivernais