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| =='''Église Notre Dame de Vanoise'''==
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| A l'ouest, dans le flanc de la montagne, près de la nouvelle route de <u>[[Château Chinon]]</u> à <u>[[Luzy]]</u>, qui est venue heureusement ouvrir à la circulation cette plage, jadis presque inabordable, se trouve Vanoise, autrefois Valnoise (Vallis noxia). C'était un ancien prieuré. On y voyait au XVIIIe une grande église, dite Notre Dame de Vanoise, dont il ne reste pas de vestiges. Le culte de Notre Dame de Vanoise était très populaire.<br>
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| Ce monastère fut fondé par un saint prêtre, Hugues de La Roche, issu des seigneurs du pays, qui le donna en 1070, au prieuré de La Charité. Comme tant d'autres, il fut tué par la commande. En 1706, il n'y avait que le seul prieur, qui pouvait l'âtre à simple tonsure. La garde-gardienne appartenait au comte de Larochemillay. Les dépendances de cette maison consistaient en diverses pièces de terre et un domaine, dit Rousseille.<br>
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| Le prieur jouissait de toute justice, du droit de pêche dans la <u>[[Aron|Séglise]]</u>, d'usage et pacage dans la forêt de Touleurs, où il pouvait prendre bois mort, mort-bois et conduire ses porcs de l'auge de mars. Il était décimateur en partie, de Saint Gengoult et de 13 hameaux dans la paroisse de <u>[[Villapourçon]]</u>.<br>
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| =='''Église de Saint Gengoult'''==
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| Cette église, aujourd'hui simple chapelle, est un édifice roman du commencement du XII<sup>e</sup> siècle. L'abside, la seule partie qui soit voûtée, présente des pilastres cannelés, comme on en voit dans plusieurs églises de Bourgogne.
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| Au dessus du chœur, s'élevait une tour byzantine, avec des baies géminées. La nef, diminuée de moitié, sert actuellement de sépulture pour la famille de Rivière. On y voit les tombes de 6 de ses membres. Hugues de Ternant, chevalier, légua en 1240, douze deniers à cette église.<br>
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| L'église, dédiée d’abord au saint dont le pays porte le nom, fut mise dans la suite, sous le vocable de St Laurent ; mais le culte de St Gengoult est encore très populaire et sa statue en grande vénération.
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| Cette église, aujourd'hui simple chapelle, est un édifice roman du commencement du XII<sup>e</sup> siècle. L'abside, la seule partie qui soit voûtée, présente des pilastres cannelés, comme on en voit dans plusieurs églises de Bourgogne.
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| Au dessus du chœur, s'élevait une tour byzantine, avec des baies géminées. La nef, diminuée de moitié, sert actuellement de sépulture pour la famille de Rivière. On y voit les tombes de 6 de ses membres. Hugues de Ternant, chevalier, légua en 1240, douze deniers à cette église.<br>
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| =='''L'église Saint Pierre'''== | | =='''L'église Saint Pierre'''== |
| [[Image:Eglise-Larochemillay.jpg|right|thumb|<center>L'église Saint Pierre de Larochemillay</center>]] | | [[Image:Eglise-Larochemillay.jpg|right|thumb|<center>L'église Saint Pierre de Larochemillay</center>]] |
| L'église, bâtie dans le centre du bourg, est peu digne de sa destination. Elle se compose d'un chœur, flanqué de deux chapelles et d'une nef ; le tout est sans caractère architectural. Le <u>[[Larochemillay curés|curé]]</u>, François Mandiot, y fit établir en 1628, par le ministère du père Melchior de Vienne, prédicateur capucin, la confrérie du St Scapulaire.<br>
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| Gabriel Papillon, l'un de ses successeurs, y fit aussi établir celle du St Sacrement le 1er février 1690, par le père Augustin de Courcelles.<br>
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| Berthier Berthault y fonda en 1552, quatre messes par an, pour une rente perpétuelle de 6 livres, assise sur sa maison de <u>[[Larochemillay]]</u>.<br>
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| Le baron François de Montmorency en légua une autre de un boisseau de seigle, pour faire mener, chaque année, le jour de Pâques, après les vêpres, une procession solennelle à la grande croix du bourg, où se faisait une station, pendant laquelle le curé devait réciter, à haute voix, un « De profundis ».<br>
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| *Église construite entre 1865 et 1872. | | *Église construite entre 1865 et 1872. |
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| Sources : Répertoire archéologique du département de la Nièvre rédigé sous les auspices de la Société nivernaise des Lettres, sciences et arts par M. le comte de Soultrait ; impr. nationale (Paris) – 1875 et ''Patrimoine des communes de la Nièvre (Éditions Flohic)''<br> | | Sources : Répertoire archéologique du département de la Nièvre rédigé sous les auspices de la Société nivernaise des Lettres, sciences et arts par M. le comte de Soultrait ; impr. nationale (Paris) – 1875 et ''Patrimoine des communes de la Nièvre (Éditions Flohic)''<br> |
| Informations tirées de '''Le Morvand''' par [[Dun les Places curés|Jean François Baudiau]] en 1867<br>
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| Photo : Éric Monnier (GenNièvre)<br> | | Photo : Éric Monnier (GenNièvre)<br> |
| --[[Utilisateur:Mmirault|m mirault]] 14 décembre 2010 à 13:47 (CET) | | --[[Utilisateur:Mmirault|m mirault]] 14 décembre 2010 à 13:47 (CET) |
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