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'''<u>RUE DU TREIZIEME DE LIGNE à NEVERS</u>''' (Anciennement rue de Fourchambault)
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*Le Conseil municipal a ainsi nommé cette rue le 31 mai 1899.<br> En 1858, cinq petits vases, en poterie blanche non vernissée, ont été trouvés dans les tranchées ouvertes pour le chemin de fer. Ils sont tous munis de leur couvercle et contiennent des cendres. Dans le même terrain, on a découvert une fiole et un petit gobelet en terre, de l'époque gallo-romaine.<br> N° 7. Caserne. C'est le 27 juillet 1880 que les travaux de cette caserne furent adjugés à M. Brunot, de Mâcon. Le 17 juin 1882, le 13<sup>e</sup> régiment d'infanterie s'y installa. Par décision ministérielle du 19 mai 1887, elle fut nommée ''caserne Pittié'', en mémoire de François-Gabriel Pittié, général de division et poète, né à Nevers, le 4 janvier 1829. Prisonnier à Metz, il s'évada et se conduisit brillamment à Amiens, à Pont-Noyelles, à Bapaume et à Saint-Quentin. Il fut plus tard choisi par le Président Grévy comme chef de sa maison militaire. Il est mort à Paris, le 3 décembre 1886.<br><br> [[Personnages Gueneau (Famille)|<u>Victor GUENEAU</u>]] dans Mémoires de la Société académique du Nivernais - 1925/T27  
[[Image:CPA-Nevers53.jpg|thumb|<center>La Caserne Pittié</center>]]
 
*Le Conseil municipal a ainsi nommé cette rue le 31 mai 1899.<br> En 1858, cinq petits vases, en poterie blanche non vernissée, ont été trouvés dans les tranchées ouvertes pour le chemin de fer. Ils sont tous munis de leur couvercle et contiennent des cendres. Dans le même terrain, on a découvert une fiole et un petit gobelet en terre, de l'époque gallo-romaine.<br> N° 7. Caserne. C'est le 27 juillet 1880 que les travaux de cette caserne furent adjugés à M. Brunot, de Mâcon. Le 17 juin 1882, le 13<sup>e</sup> régiment d'infanterie s'y installa. Par décision ministérielle du 19 mai 1887, elle fut nommée ''caserne Pittié'', en mémoire de François-Gabriel Pittié, général de division et poète, né à Nevers, le 4 janvier 1829. Prisonnier à Metz, il s'évada et se conduisit brillamment à Amiens, à Pont-Noyelles, à Bapaume et à Saint-Quentin. Il fut plus tard choisi par le Président Grévy comme chef de sa maison militaire. Il est mort à Paris, le 3 décembre 1886.<br>
 
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[[Personnages Gueneau (Famille)|<u>Victor GUENEAU</u>]] dans Mémoires de la Société académique du Nivernais - 1925/T27  
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Version actuelle datée du 5 juillet 2012 à 21:33

RUE DU TREIZIEME DE LIGNE à NEVERS (Anciennement rue de Fourchambault)

La Caserne Pittié
  • Le Conseil municipal a ainsi nommé cette rue le 31 mai 1899.
    En 1858, cinq petits vases, en poterie blanche non vernissée, ont été trouvés dans les tranchées ouvertes pour le chemin de fer. Ils sont tous munis de leur couvercle et contiennent des cendres. Dans le même terrain, on a découvert une fiole et un petit gobelet en terre, de l'époque gallo-romaine.
    N° 7. Caserne. C'est le 27 juillet 1880 que les travaux de cette caserne furent adjugés à M. Brunot, de Mâcon. Le 17 juin 1882, le 13e régiment d'infanterie s'y installa. Par décision ministérielle du 19 mai 1887, elle fut nommée caserne Pittié, en mémoire de François-Gabriel Pittié, général de division et poète, né à Nevers, le 4 janvier 1829. Prisonnier à Metz, il s'évada et se conduisit brillamment à Amiens, à Pont-Noyelles, à Bapaume et à Saint-Quentin. Il fut plus tard choisi par le Président Grévy comme chef de sa maison militaire. Il est mort à Paris, le 3 décembre 1886.


Victor GUENEAU dans Mémoires de la Société académique du Nivernais - 1925/T27