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*Il appuie l’ouverture forcée des boutiques le dimanche, en rappelant que, sous l’ancien régime, « on tenait ouvertes celles du Palais-Royal, repaire des vices et de la prostitution » | *Il appuie l’ouverture forcée des boutiques le dimanche, en rappelant que, sous l’ancien régime, « on tenait ouvertes celles du Palais-Royal, repaire des vices et de la prostitution » | ||
*En l’an VII, il prononce un discours en l’honneur de l’armée d’Italie. | *En l’an VII, il prononce un discours en l’honneur de l’armée d’Italie. |
Version du 6 février 2009 à 20:30
Pierre DUVIQUET (1765-1835)
- Il naît à Clamecy le 30 octobre 1765 dans une famille modeste.
- Il entre au collège de Lisieux, à Paris et obtient une bourse à Louis le Grand en 1781.
- Il passe et obtient l’agrégation puis est maître de quartier à Louis le Grand quand éclate la Révolution.
- Il quitte alors l’habit ecclésiastique, entre au barreau, est reçu avocat à Orléans en 1790, plaide à Clamecy puis, en 1791, devient substitut du procureur syndic de la Nièvre.
- Son attitude d’opposant au 31 mai 1793 le fait révoquer.
- Il est alors arrêté et Fouché qui s’intéresse à son sort, le fait engager dans l’armée des Alpes et l’envoie à Lyon où il devient secrétaire général de la commission temporaire de surveillance républicaine.
- Le 23 germinal an VI (12/04/1798), le département de la Nièvre l’envoie comme député au Conseil des Cinq-Cents. Il s’y montre comme un partisan zélé du Directoire.
- Il appuie l’ouverture forcée des boutiques le dimanche, en rappelant que, sous l’ancien régime, « on tenait ouvertes celles du Palais-Royal, repaire des vices et de la prostitution »
- En l’an VII, il prononce un discours en l’honneur de l’armée d’Italie.
- Il soutient, comme valable, la nomination de Treilhard, attaquée par Chalmel.
- Après le coup d’état du 18 brumaire, il devient commissaire près le tribunal civil de Clamecy.
- En 1806, il est avocat à la cour de Cassation.
- Il reprend ensuite son état de professeur au lycée Napoléon (aujourd’hui collège Henri IV) de Paris et en 1814, à la mort de Geoffroy, il le remplace au « Journal des Débats » comme critique dramatique.
- Il s’éteint à Paris le 30 août 1835 à l’âge de 70 ans.
- Source : Dictionnaire des parlementaires français de Robert, Bourloton et Cougny.
--m mirault 3 février 2009 à 15:15 (UTC)